La CUMA de Bourcq et Blaise a fêté ses 60 ans

Le 6 juin dernier, la CUMA de Bourcq et Blaise dans le département des Ardennes, a fêté ses 60 ans d’existence lors de son Assemblée Générale. Ce fût l’occasion pour Maxime COSSON, Président, de revenir sur l’histoire de leur CUMA.

Une histoire de village, mais aussi de famille

Le 8 juin 1965, les agriculteurs de ce village ont fondé une des premières CUMA des Ardennes. A cette époque, le Président n’était autre que le grand-père de Maxime. Aujourd’hui c’est pour lui une grande fierté que de suivre les traces de cet engagement.

Une doctrine de groupe

La mise en commun du matériel agricole et son entretien permet aux exploitations adhérentes d’avoir des équipements récents, performants tout en ayant la possibilité de renouveler facilement les outils grâce aux taux préférentiels de la banque et assurance. En effet, le jeu d’amortissement de la CUMA leur permet d’amortir plus rapidement le matériel que sur leurs exploitations.

Une dynamique intergénérationnelle et ouverte

Depuis sa création, la CUMA s’est construite autour d’un noyau solide d’adhérents historiques, dont certains ont transmis le flambeau à leurs enfants ou repreneurs. Cette continuité familiale et territoriale est aujourd’hui enrichie par l’arrivée de nouveaux adhérents issus des récentes sections créées, apportant un souffle nouveau et contribuant à la vitalité du groupe.

Ce sont aujourd’hui 14 adhérents pour 30 matériels qui se réunissent sur 4 communes. Les tâches sont réparties. Des responsables de matériel gèrent l’entretien, les réparations et le planning des matériels et les chantiers sont organisés par section selon les besoins de chacun. Pour la moisson par exemple, ce sont en moyenne 500 ha qui sont récoltés chaque année. Mais comment équilibrer le tour pour ne pas défavoriser une exploitation ? La réponse la voici : 2 chauffeurs de batteuse se relaient pour faucher et les champs sont récoltés en fonction de la part que l’adhérent a sur tout le chantier. Ainsi, les tâches tournent ce qui permet de ne pas avoir de monotonie et chacun y retrouvent son compte dans ses résultats d’exploitation.

Les factures sont quant à elles, adressées aux adhérents en fonction des engagements pris à l’heure ou à l’hectare. La CUMA fait aujourd’hui un chiffre d’affaires de 170 000 €.

Photo des adhérents lors du temps convivial de l'AG

La communication, l’évolution la plus récente

Photo de Maxime COSSON, Président de la CUMA

Pour le Président, le réel changement à noter depuis ces dernières années est la communication. En effet, avec l’arrivée de plateforme de discussion de groupe comme WhatsApp, les adhérents peuvent aujourd’hui échanger entre eux notamment pour la réservation du matériel via leur smartphone plutôt que de se déplacer. Cela ne change en rien leurs relations et ils continuent à se voir quasiment tous les jours pour échanger sur leurs pratiques et s’entraider.